Bonjour à tous !

Voici un petit retour d’expérience suite au cours de ce vendredi soir, avec Cédric.

Je voudrais m’attarder sur un des exercices d’aujourd’hui : porter 3 ou 4 coups d’affilé à l’attaquant.
Au départ, j’ai tenté de reproduire les coups tels qu’ils étaient montrés, puis Cédric a changé la consigne (merci beaucoup !), et nous devions frapper là où bon nous semblait…
Mais quelle drôle d’idée ! ;o)

Et bien franchement, ça change tout.

J’ai réussi à me laisser aller (oui-oui, je crois bien que j’ai débranché une partie du cerveau, un truc comme ça, vous savez, la partie qui nous embête tout le temps, celle qu’on devrait laisser dans le vestiaire…).
Résultat : j’ai porté des coups EFFICACES.
Je m’entrainais avec Johanna, et elle a capté le truc également… et j’ai ressenti pour la 1ère fois ce que signifie se faire démonter : être complètement à la merci de son partenaire, et incapable de savoir d’où le prochain coup va provenir. Et dans cette situation, il n’y a pas que le corps qui perd l’équilibre. Le mental aussi (enfin, le mien en tout cas).
J’ai poussé l’expérience, car je me suis rendu compte que je m’étais contraint à porter 4 coups comme proposé, à chaque fois. C’est bête hein ?
Dès lors que j’ai pris conscience de ça (comme quoi, il ne faut pas tout débrancher non plus…), j’ai porté un nombre de coups sans les compter, et ma liberté a augmenté. Du coup, j’ai inclus tout ce que j’avais sous la main (jambes, genoux, etc.) pour gagner encore plus en efficacité. Bref, je m’étais libéré un peu plus, tout simplement.

Et pourtant, je crois bien que ce n’est pas la 1ère fois que Cédric nous invite à ce genre d’expérience… Je n’étais sans doute pas suffisamment disponible les fois précédentes. Etonnant, non ?

Bon, je vais arrêter là mes bla-bla-de-débutant-qui-découvre-les-arts-martiaux, et je profite de ce petit article pour remercier tout le monde, car l’esprit de fraternité qui règne sur le dojo et même en-dehors est vraiment très très agréable… et précieux !

Donc merci à vous tous, et à bientôt.

Stéphane