Le Ninjutsu du Bujinkan
Sa pratique doit permettre aux pratiquants de se découvrir et d’apprendre la tolérance, ainsi que de trouver le mouvement « juste », le mouvement naturel. Le Ninjutsu ou Ninpô Taijutsu, n’est pas un sport de combat, c’est avant tout une manière de vivre en harmonie avec les autres et la nature, l’art de s’adapter à une situation en perpétuelle évolution.
Le Bujinkan est une école d’arts martiaux Japonais créée par Masaaki Hatsumi pour promouvoir l’enseignement du Ninjutsu au Japon et dans le monde.
Le Bujinkan regroupe 9 écoles anciennes de Ninjutsu et de Bujutsu et les enseigne dans un programme commun le Ten Chi Jin Ryaku no Maki.
Le mot Bujinkan signifie littéralement « la maison (Kan) du Dieu de la Guerre (Bujin) ».
Mais c’est aussi un rappel du nom donné par les Chinois à Takamatsu Sensei qui l’avait surnommé Wu Sen (prononciation Chinoise de Bujin) à cause de son excellence au combat. Enfin, au Japon on appelle « Bujin » un Etre Humain vrai, quelqu’un de spirituellement avancé.
Les 9 écoles de combat du Bujinkan sont : Shinden Fudô Ryû Dakentaijutsu, Koto Ryû Koppôjutsu, Gyokko Ryû Kosshijutsu, Togakure Ryû Ninjutsu, Kumogakure Ryû Ninjutsu, Takagi Yôshin Ryû Jûtaijutsu, Kukishinden Ryû Happô Bikenjutsu, Gikan Ryû Koppôjutsu, Gyokushin Ryû Ninjutsu.
Créées du 9° siècle au 15° siècle ces méthodes de combat ont su s’adapter à leur époque et à l’évolution des armes et des stratégies nouvelles.
Au fil du temps les écoles se sont regroupées. Toda Sensei, Ishitani Sensei et Mizuta Sensei enseignèrent chacun plusieurs écoles à Takamatsu Sensei. Ce sont ces écoles qu’il transmit à Hatsumi Sensei et c’est pourquoi nous avons 9 écoles différentes au sein du Bujinkan
L’apprentissage des 9 écoles est très long et peu de pratiquants ont le courage d’aller jusqu’au bout. C’est pourquoi Hatsumi Sensei créa dans les années 70 un programme commun donnant les bases de toutes les écoles : le Ten chi Jin Ryaku no Maki. C’est ce programme de base qui est enseigné dans les Dôjô jusqu’à la ceinture noire.
Le Ten Chi Jin Ryaku no Maki est un tronc commun aux 9 écoles permettant aux élèves d’appréhender la complexité des différents systèmes d’une manière simple et plus adaptée à notre mentalité occidentale.
Néanmoins, et avant que de pouvoir comprendre l’ensemble des techniques de ce programme, le pratiquant est invité à travailler intensément les cinq modules fondamentaux qui sont d’un accès relativement plus simple.
Ces fondamentaux ou bases se composent de : Kamae (postures), Ukemi (chutes et roulades), Uke Nagashi (blocages), Sanshin no Kata (les 5 éléments), et des Kihon Happô (les 8 enchaînements de base).
La compréhension correcte de ces 5 modules est suffisante pour aborder l’étude de toutes les autres techniques du Bujinkan.
Les Kamae enseignent l’attitude corporelle et mentale correcte. Elles servent à construire le corps et permet de développer le mouvement et la fluidité.
Les Ukemi nous apprennent à nous recevoir dans toutes les chutes et nous préparent à tout les types de roulades. N’oublions pas que le verbe Ukeru veut dire (se) recevoir.
Les Uke Nagashi permettent de « recevoir » les attaques de Uke. Globalement on peut établir 5 types de Uke Nagashi : Absorber, Bloquer, Contrer, Dévier, Eviter. Ces cinq façons de « recevoir (Uke) de façon adaptée (Nagashi) sont applicables dans toutes les situations.
Le Sanshin no Kata ou Gogyô no Kata nous enseigne à nous déplacer en prenant en compte les 5 éléments Japonais : Chi, Sui, Ka, Fû, Kû ou terre, eau, feu, air et vide.
Les Kihon Happô nous apprennent à attaquer et à nous défendre dans 8 situations basiques, 3 sur attaque de poing (Sanpô no Kata) et 5 sur saisie de la manche ou du revers (Gohô no Kata).
La maîtrise de ces 5 modules donne un accès plus facile au Ten Chi Jin puis aux écoles.
Le nom de Ninjutsu est le nom donné à la technique seule. Le Ninjutsu fait partie des Bugei ou/et Budô.
Celui de Ninpô Taijutsu est le nom du principe général régissant le Ninjutsu.
Celui de Budô Taijutsu est l’ensemble des techniques de combat dans lesquelles une partie es techniques concerne le Ninjutsu.
On peut donc dire que le Budô Taijutsu est « l’ensemble des techniques et stratégies de combat regroupant le Budô dont le Ninjutsu ».
Le Ninpô Taijutsu est l’essence de ce tout. La définition générale de l’art des Ninja est la suivante : « le Ninjutsu vise à la fusion du corps et de l’esprit pour la construction de l’être et l’abandon du paraître en adaptation permanente à l’environnement ».
L’adaptation est la clé de notre art. Un concept majeur du Ninjutsu est « Banpen Fûgyô » ou 1000 attaques pas de surprise. Quelle que soient les circonstances que vous rencontrez dans votre vie, vous devez toujours « sentir » le moyen de les tourner à votre avantage sans pour autant léser les autres.
Le Ninpô Taijutsu est l’une des formes les plus élevées des arts martiaux. Sa pratique fait de vous un être responsable, sachant tenir sa parole, honnête et droit.
REGLES DE VIE DE L’ASSOCIATION Ninjas 91 |
Comme pour tout art martial, les notions d’éveil, de respect et de patience sont indispensables.
Voici quelques consignes simples :
– Merci de ne pénétrer sur le tatami (le tapis d’entraînement) qu’avec des tabis (chaussons japonais) ou des chaussettes propres
– Pour aller du vestiaire au tatami, le port de zôri (sandales) ou de Tongue est obligatoire. Ceci évite de ramener toutes sortes de champignons sur le tatami !
– Pensez à retirer vos bijoux et montre avant de monter sur le tatami
– N’oubliez pas également d’éteindre vos téléphones portables avant le début du cours !
– Prenez soin de votre hygiène personnelle : veillez à avoir les mains et ongles propres, et attention aux odeurs !
– Veillez à la propreté des vestiaires.
– Votre tenue d’entrainement :
- Hommes : kimono (Gi) noir orné d’un badge (Mon) et une ceinture (blanche pour les débutants, verte du 9ème au 1er Kyu, et noire pour les Dan)
- Femmes : Kimono noir, mauve, rose ou rouge orné d’un badge (Mon) et ceinture (blanche pour les débutantes, rouge du 9ème Kyu au 1er Kyu, et noire pour les Dan)
Le port d’un badge adapté a son grade est obligatoire à partir du 9ème kyu.
– Pensez à avoir vos armes à chaque cours ainsi que votre mémento !
Vérifiez toujours le bon état de vos équipements et armes. Et attention à ne pas « jouer » avec vos armes…
Des sacs d’armes sont mis à votre disposition.
Que vous ayez ou non utilisé les armes lors d’un cours, leur rangement doit être effectué à chaque fin de cours. Cette tache est habituellement attribuée aux nouveaux inscrits qui pourront ainsi prendre connaissance des armes qu’ils doivent avoir et reconnaître les armes qu’ils peuvent emprunter ou non.
Liste des armes : un couteau en caoutchouc, un Shuriken en caoutchouc, un bâton de 1m à 1,2m, un bâton de 1,8m à 2m, un sabre en bois avec garde fourreau, un sabre en mousse avec garde, une corde de 4m.
– Saluez toujours en direction de l’autel avant de quitter ou d’entrer sur le tatami. C’est un signe de respect envers les maîtres fondateurs qui permet également au Sensei (instructeur) de savoir que vous quittez le tatami.
– Vous devez toujours demander la permission au sensei si vous voulez quitter le tatami pendant le cours même pour un bref instant.
Merci en ce cas de rester en shizen prés du bord du tatami en levant le bras vers le sensei pour obtenir son accord donné par un simple salut de la tête.
– Soyez ponctuels ! Arrivez au dojo avec un quart d’heure d’avance pour vous préparer.
Echauffez-vous et étirez-vous avant l’entraînement. Cela permet d’éviter blessures et accidents.
Si vous êtes en retard merci d’attendre en tenue, assis à genoux au bord du tatami, l’autorisation de l’instructeur de pratiquer seul le salut et de rejoindre ensuite le groupe
– Le silence est de rigueur pendant les explications et pendant la pratique (le chewing-gum est prohibé). Tout ce qui vous sera présenté, expliqué, et toutes corrections n’appellent aucun commentaire lors de votre entraînement car cela vous ferait perdre du temps dans votre progression.
– La règle Kohai Sempai est appliquée dans ce sens : cette règle implique que toute personne plus ancienne que vous dans la pratique est , à priori, plus avancée dans la compréhension de notre art donc toute réflexion venant de la part des plus anciens, que vous soyez d’accord ou non avec ce qui est avancé, ne doit pas donner lieu à une discussion…
Ecoutez et appliquez ce que l’on vous dit et vous progresserez plus vite.
Désapprenez tout ce que vous croyez savoir pour commencer à apprendre…
Les Badges du Bujinkan
Du Kyu au Shihan
SI TU PEUX
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie,
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties,
Sans un geste et sans un soupir.
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre.
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles,
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot.
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Et si tu peux rester peuple en conseillant les rois,
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi.
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur.
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant.
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite,
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
Quant tous les autres les perdront.
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire,
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils
Rudyard KIPLING
Le Ninjutsu
Masaaki Hatsumi (初見良昭 Hatsumi Masaaki Yoshiaki), né le 2 décembre 1931 au Japon, est le fondateur et actuel soke du Bujinkan-Ninpo, style de ninjutsu reposant sur les 9 Ecoles dont il est l’héritier (Togakure Ryû, Kumogakure Ryû, Gyokushin Ryû, Kotô Ryû,Gyokko Ryû,Shinden Fudô Ryû,Kukishinden Ryû,Takagi Yôshin Ryû,Gikan Ryû). Il fut l’élève de Takamatsu Toshitsugu précédent Soke, décédé le 2 avril 1972 à 85 ans et il est le 34ème descendant du clan TOGAKURE-RYU.
« Myo-o » veut dire « roi de connaissance mystique » et, dans le bouddhisme ésotérique, est la puissante expression et la manifestation de la victoire des cinq Bouddha de sagesse (qui chacun représente un aspect de l’Eveil) sur les passions et les désirs (qui créent le Karma). Leur « férocité » est l’expression de leur force, leur volonté de transformer les obstacles qui nous barrent le chemin vers la libération.
« Fudo » qui signifie inébranlable, immuable, se tient sur un rocher (une montagne) qui est le symbole de sa force. Il est l’émanation de Mahavairochana, la manifestation de la sagesse suprême, qui se trouve au centre de deux mandalas qui représentent, en même temps la carte du psychisme humain et le cosmos. Ses deux canines protubérantes, l’une pointée vers le Ciel (Esprit) et l’autre vers la Terre (matière), brisent en les écrasant tous les obstacles et sa bouche fermée détruit le souffle des réincarnations des êtres. Dans sa main gauche, il tient une corde immobile qui symbolise la vacuité de la parfaite concentration qui ramène le pratiquant sur le droit chemin (vers la libération).
Dans sa main droite, il porte une épée verticale (reliant ciel-terre), les symboles de la connaissance pénétrante qui sert a combattre les trois poisons (l »avarice, la colère et l’ignorance). L’épée représente aussi le canal central de la structure énergétique et la corde représente l’attitude de non-mental.
Les flammes qui l’entourent, représentent la consommation des passions, le lotus qui émerge du sommet de sa tête l’Eveil et l’expression de la compassion.
Fudo Myo-o est associé à l’ascétisme de la montagne (pratique de la doctrine Shugendo) où l’adepte essaye de se transformer en « Fudo », par moyen des pratiques de purifications et vise à faire l’expérience de la mort de l’ego et la renaissance en tant qu’éveillé.
Souvent représenté avec un dragon (autour de l’épée) ou par un dragon lui-même, Fudo Myo-o est la manifestation japonaise d’un archétype s’exprimant dans notre tradition par l’archange Saint-Michel souvent représenté maîtrisant le dragon.
Lorsqu’un individu provoque en nous le sentiment de colère, il arbore alors le visage de Fudo-Myo, il en va de même lorsqu’un individu se met en colère contre nous, nous arborons alors ce même terrible aspect pour lui. Si on peut transcender la colère pour comprendre ce que cette fureur éveille en nous, alors nous avons compris le message de Fudo-Myo.
English version from Koimartialart.com
Bujinkan
The Bujinkan is the banner head of the Martial Art Heritage headed by Soke MasaakiHatsumi. The ‘Bujinkan’ literally means ‘Warrior God Training Hall.’ The name was derived from the late Grandmaster’s Takamatsu Sensei’s Chinese nickname Wusen or the God of War.
The Bujinkan banner boastsof 9 Ryuha or schools. The oldest tradition is Togakure Ryu Ninpo Taijutsu and is over a 1000 years old. The schools are listed as follows.
Togakure Ryu Ninpo TaiJutsu
Kukishinden Ryu DakentaiJutsu
Gyokko Ryu KosshiJutsu
Shinden Fudo Ryu TaihenJutsu
Koto Ryu KoppoJutsu
Gikan Ryu KoppoJutsu
Takagi Yoshin Ryu JutaiJutsu
Kumogakure Ryu Ninpo
Gyokushin Ryu Ninpo
The Bujinkan Evolution
Ninjutsu
The 20 year period between 1973 -1993 was the Ninjutsu period which dealt with laying the foundation of the art.
The fundamentals of Ninjutsu was imparted through the Ten Chi Jin Ryaku No Maki which is an amalgamation of all the fore mentioned schools integrating all core fundamentals, principles, concepts and technical proficiencies.
The Ten Ryaku No Maki deals with all the principles and technical ability of developing the very special footwork used in The Bujinkan.
The Chi Ryaku No Maki deals with the actual technical ability in combat. It covers escapes, throws, locks, chokes, holds, suppression techniques and various kicking concepts. The Chi Ryaku No Maki addresses within this framework the biomechanical aspects of combat.
The Jin Ryaku No Maki combines in a flow the Ten and the Chi and has specific techniques from the various schools to illustrate key concepts.
The essential idea of the Ten Chi Jin Ryaku No Maki is to help the Budo practitioner unlock his own natural movement. The Ten Chi Jin also prepares the diligent practitioner in being able to grasp the next echelon in the Bujinkan’s evolution; NinpoTaijutsu.
BudoTaijutsu I
The period between 1993-1997 covered the use of weapons:
1993 – Bo
1994 – Yari
1995- Naginata
1996- Biken
1997- Jo
Soke often calls the Bujinkan the Martial Arts of Distance and this period is testament to that fact. The weapons were used to understand the footwork and the specific spheres of fighting distances represented by each weapon.
The study of the weapons instill in the Budoka an inherent sense of distance for short, medium and long distance combat depending on the stature of the weapon. It also allows for adaptability to any other type of weapon of the same sphere.
BudoTaijutsuI laid the ground for the next five years of the fighting principles of BudoTaijutsu II.

BudoTaijutsu II
The period between 1998-2002 : Instead of studying the Ryu we focused on the expression of the fighting principle carried out in the school:
1998 – Shinden Fudo Ryu taught us Taihenjutsu
1999- KukishindenRyutaught us DakenTaijutsu
2000- Koto Ryutaught us KoppoJutsu
2001- GyokkoRyutaught us KosshiJutsu
2002- Takagi YoshinRyutaught us Jutaijutsu
These schools encompass the five pillars of the BujinkanTaijutsu to offer a comprehensive fighting system. In a sense each school had thematic specializations and attitudes that were explored to culminate in the composite whole that is the Bujinkan today.
BudoTaijutsuI & II unveiled the era of JuppoSessho which can be considered the highest level of the art. As Hatsumi Sensei put it: « those 10 years of BudoTaijutsu allowed us to go to the next level, without this understanding the new level would not be reachable. »

JuppoSessho
Jupposessho was often the highest level of the traditional fighting schools and literally embodies the essence of strategies and tactics of the art. JuppoSessho can be translated as negotiation or incident in ten directions. This period lasted from 2003 – 2007 and embodied yearly themes that dealt with advanced martial conceptualization and strategies integrating all the aspects trained in the former years.
The themes were as follows
2003 – Sanjigen No Sekai – The world of the third dimension.
2004 – Yugen No Sekai – The world of the unmanifested.
2005 – Kasumi No Ho – The all Encompassing mist
2006 – RoppoKuji No Biken – Conscious in ultra consciousness in all directions
2007 – Kuki Taisho – The 9th smiling demon.
The years of Juppo culminate in unveiling the new age of Ninpo.
Ninpo
Defines the present age and deals with natural connectivity and the magnetism of super conscious movement. 2008 – MenkyoKaiden – Preventing the attacker from thinking properly. 2009 – SainoTamashiUtsuwa – The capacity is infinitively connected to the soul and talent. 2010 – RokkonSho Jo – The essence of life is to be happy…

Koi Martial Art.
As illustrated above Bujinkan Ninjutsu has had almost a four decade long training history and continues its evolution under Soke Masaaki Hatsumi.
Martial Artists new to the Bujinkan often find assimilating all the past years of training a daunting task, additionally present day practitioners who have joined the Bujinkan during the middle or later years of its evolution often have gaps in their training knowledge.
Koi Martial art dedicates itself to providing a comprehensive online library to help practitioners new and old fill the gaps in their training and provide a source of inspiration in increasing their ability and skill.
NinpoIkkan!